La vue de l’enfant
“Mon enfant voit-il bien ?”
“Pourquoi louche-t-il ?”
“A partir de quel âge puis-je l’emmener chez mon ophtalmologiste ?”
Parce que les troubles de la vision concernent plus d’un enfant sur dix, il est important d’être attentif et de savoir en décrypter les signes…
A la naissance, votre bébé perçoit un objet contrasté de la taille d’un crayon à 30 cm de ses yeux,
il est très sensible à une lumière trop forte.
Au troisième jour, il commence à fixer certains visages.
A six semaines, il commence à reconnaître sa maman.
A 4 mois et demi, il est capable de suivre des mouvements rapides, commence à appréhender son environnement proche, discerne certains détails et les couleurs franches.
A 18 mois, son acuité n’est que de 4 à 6/10e.
Jusqu’à 4/5 ans, son acuité augmente progressivement pour atteindre 10/10e, vers sa 5ème année il acquiert les différentes fonctions visuelles nécessaires à une bonne coordination et à la perception de son environnement.
De 6 à 10 ans, son acuité visuelle, sa convergence et son accommodation sont prêtes pour l’apprentissage de la lecture, cependant son système visuel n’est pas encore à maturité : sa vision latérale est limitée, d’où l’importance de redoubler de vigilance avant de traverser la rue (tourner la tête à droite et à gauche avant de se lancer !).
A 10 ans, Toutes les acuités visuelles sont normalement acquises.
Voir et conduire
Au volant, la vue, c’est la vie
90 % des informations qui nous parviennent lors de la conduite proviennent de notre vue. Nos gestes et nos décisions sont donc conditionnés essentiellement par notre “bonne perception visuelle”.
Pourtant aujourd’hui 8 millions de conducteurs circulent avec un défaut visuel mal ou non corrigé.
Pour conduire en sécurité, il faut aussi bien avoir :
– Une bonne vision de loin comme de près
Objectif : 10/10ème d’acuité visuelle pour voir et anticiper la route au loin en plein jour comme pour se repérer sur un plan de ville à la lueur d’un réverbère.
Le minimum fixé par la loi pour la conduite est une acuité de 5/10 avec les 2 yeux ouverts ou de 6/10ème minimum sur le meilleur œil, lorsque l’œil le moins bon n’a pas une acuité supérieure à 1/10ème.
Aujourd’hui 1 million de conducteurs ont une vue qui n’atteint pas ce minimum.
– Une bonne vision périphérique
De la largeur du champ visuel ou de la vision latérale dépend la perception des mouvements, la détection des objets arrivant sur le côté. Une largeur de champ visuel minimale est donc indispensable pour effectuer un dépassement sans danger, identifier un obstacle, réussir les créneaux… et repérer un enfant qui s’apprête à traverser.
La norme du permis de conduire est un champ visuel de 120° de largeur et de 60° en hauteur.
– Une bonne perception des couleurs
Elle joue un rôle essentiel dans la compréhension de la signalisation routière (feux tricolores, panneaux indicateurs). Pourtant, 8% des conducteurs et 0,4% des conductrices présentent une anomalie de la vision des couleurs.
– Pour éviter l’éblouissement, 2 solutions :
Les verres traités antireflets qui suppriment les reflets à la surface des verres.
Les verres polarisants qui suppriment les réflexions qui proviennent des surfaces éblouissantes comme le bitume.
– Verres colorés = DANGER
Les verres trop foncés (teinte D) sont interdits pour la conduite
Œil et soleil
Ultraviolets : les ennemis invisibles
Aussi agréable soit-il, le soleil contribue malheureusement au vieillissement progressif du cristallin. Les tissus oculaires bénéficient d’une protection naturelle, que l’action quotidienne des UV épuise peu à peu.
Le soleil peut être aussi nocif pour les yeux que pour la peau. Nul besoin d’un temps radieux, pour que les rayons ultraviolets, invisibles, agissent sur les tissus oculaires.
Les yeux, comme la peau, disposent d’une protection naturelle contre les agressions lumineuses. Le renouvellement permanent des cellules permet de les contrecarrer.
Cependant, ce “capital soleil” a ses limites. Si la dose d’UV dépasse un certain seuil (haute montagne), des lésions cornéennes (ophtalmie des neiges) peuvent survenir.
C’est pourquoi toute exposition massive au soleil (mer, montagne), impose, pour l’enfant, une protection totale.
Les examens cliniques démontrent en effet que le soleil a une incidence sur tous les tissus oculaires :
Opacification du cristallin, qui provoque à terme la cataracte;
Inflammation de la cornée (ou kératite);
Brûlure de la rétine (en cas d’observation directe du soleil).
Enfants : attention danger !
La vue d’un enfant est plus fragile que celle d’un adulte. En outre, plus ses yeux sont clairs, plus ils sont sensibles à l’éblouissement. Les lunettes de soleil pour enfants ? Une nécessité absolue !
Ne pas protéger la vue des tous petits, c’est leur faire courir de graves dangers. En effet, l’oeil d’un enfant est beaucoup plus perméable aux UV que celui d’un adulte.
Jusqu’à l’adolescence, les enfants ne bénéficient pas de la protection naturelle constituée par le cristallin. Toute exposition aux rayons lumineux représente donc une menace réelle pour eux. Selon l’Académie Nationale de Médecine, 70% de l’exposition totale au soleil, pendant une vie humaine, se fait avant 17 ans.
Protéger vos enfants des UV, en leur apprenant à porter des lunettes solaires, c’est limiter le vieillissement prématuré des tissus. C’est aussi réduire la probabilité qu’ils souffrent plus tard de cataracte (opacification du cristallin).
Depuis 1995, toutes les lunettes solaires, doivent répondre à une réglementation européenne, indiquée par un marquage CE. Cette mention vous certifie que les verres filtrent à la fois UV A et B, pour une efficacité totale.
Bien choisir ses lunettes de soleil
Les verres de vos lunettes de soleil constituent la seule barrière efficace contre les UV et les effets de l’éblouissement. Pour trouver le modèle qui vous conviendra le mieux, tour d’horizon des qualités indispensables et des petits plus qui font la différence.
Quand la lumière se fait trop vive, le port de lunettes solaires soulage de l’éblouissement et protège des UV. Mais il n’est pas facile de sélectionner le bon modèle, parmi les teintes, les indices de protection et les types de verres.
La première qualité à attendre de verres solaires est qu’ils opèrent une réelle filtration, c’est-à-dire qu’ils stoppent les ultraviolets. Attention, teintés ne signifient pas filtrants ! Ne confondez pas les deux, certains verres incolores (en polycarbonate) peuvent arrêter 100 % des UV. Ainsi, toute les solaires vendues chez Talensac Optique, filtrent 100% des UVA et des UVB. En revanche, pour connaître l’indice de protection à l’éblouissement, repérez le pictogramme apposé sur le verre, dont le tableau su votre gauche, vous indique la signification.
Les verres de lunettes photochromiques (ou photosensibles)
Les verres de lunettes photochromiques sont des verres de lunettes blancs qui se teintent en présence d’UV. C’est une réaction chimique photo-pigmentaire qui permet la transformation de l’état claire à l’état foncé.
Ces verres de lunettes sont très pratiques puisque avec une seule paire de lunettes, il vous est possible de passer de l’extérieur à l’intérieur sans avoir à changer de paire de lunettes. Les lunettes ayant des verres photochromiques peuvent donc à la fois être utilisés comme lunettes de tous les jours et comme lunettes de soleil. En revanche, ces verres anti UV foncent uniquement en présence d’UV. Par exemple en voiture les verres ne fonceront pas puisque les pare-brises possèdent un filtre UV. Ce ne sont pas des verres de lunettes solaires pour conduire.
Les composants des verres photochromiques
Les premières générations de verres de lunettes photochromiques utilisaient des halogénures d’argent comme photo-pigments. A présent, les dernières générations de verres de lunettes photochromiques utilisent le même principe mais avec des composants plus complexes. Les avancées technologiques ont en effet permis d’améliorer les performances des verres de lunettes photochromiques : le passage de l’état clair à l’état foncé (et inversement) est de plus en plus rapide. De plus la teinte résiduelle que l’on retrouvait avant sur les verres photochromiques (même à l’état clair) n’existe plus aujourd’hui.
Ils sont parfaitement transparents.
Talensac Optique propose deux teintes de verres photochromiques : marron et grise. En revanche, contrairement aux verres teintés, il n’existe pas plusieurs choix d’intensité de couleur. En effet l’intensité de la teinte du verre va dépendre de la luminosité et des UV que reçoivent les verres de lunettes. Pour les verres photochromiques, votre magasin propose des verres de marque HOYA et ESSILOR.
Les verres polarisants
Le rayonnement, qui nous réchauffe et nous éclaire, nous est distribué de trois façons: soit directement, soit de façon diffusée (par l’atmosphère), soit par réflexion (par les nuages, le sol ou par une surface plane claire). Cette réflexion de la lumière se produit sur tous les types de surfaces mais elle est d’autant plus importante que la surface de réception est claire et réfléchissante. Ainsi la neige réfléchi 82% du rayonnement solaire, le sable 17%, l’eau 5% et l’herbe 3%. C’est pour cette raison que, même à l’ombre, il arrive que l’on attrape des coups de soleil. Il faut donc se protéger également des rayonnements indirects.
Pour éliminer tout phénomène d’éblouissement et vous apporter confort et protection visuelle, un système optique très élaboré a été mis au point: les verres polarisants.
Créé en 1929 par le Dr. Edwin Land, ces verres sont le résultat de l’assemblage des différentes couches constituants les palets de verres et le fameux filtre polarisant. Le secret d’un bon polarisant tient essentiellement aux techniques et à la maîtrise du collage des couches les unes aux autres. Il est très délicat de réussir l’assemblage de telle façon que la couche polarisante ainsi posée et collée soit uniformément répartie sur toute la surface du verre. C’est là que s’exerce tout le talent du verrier sachant que la fiabilité du process est la clef de l’efficacité du verre.
Formant une barrière empêchant la lumière réfléchie de pénétrer à l’intérieur de l’oeil, ces verres offrent un confort de vision exceptionnel et une excellente perception des contrastes sur toutes les surfaces, mêmes les plus réfléchissantes. Sur la neige l’usage des verres polarisants est aussi nécessaire que sur la mer du fait de l’intense réverbération.
Les qualités optiques remarquables de ces verres polarisants dépassent largement celles des verres solaires traditionnels même de très bonne qualité!
Quiconque a goûté à ce “filtre magique” ne peut plus s’en passer…
Le confort visuel
Comment préserver vos yeux de la fatigue visuelle ?
Des écrans omniprésents, une luminosité importante, vous l’aurez compris beaucoup de facteurs favorisent la fatigue visuelle. Découvrez tous nos conseils afin de soulager vos yeux au quotidien.
Pourquoi nos yeux ressentent une grande fatigue ?
Vous l’aurez compris, la fatigue visuelle est bien souvent le résultat d’une sursollicitassions de nos yeux. On parle alors d’altération temporaire du fonctionnement de l’œil dû à un effort important.
En même temps, est-ce vraiment de notre faute ? Nous vivons pleinement dans une vie ultra connectée chez nous, sur notre lieu de travail ou encore lorsque nous profitons des petits loisirs de la vie.
Outre notre vie du quotidien face au écrans, la fatigue peut survenir à la suite d’une longue période de conduite d’un véhicule, en raison d’un éclairage excessif ou insuffisant, d’un défaut visuel non corrigé, d’une surexposition au soleil et aux UV ou tout simplement d’une lecture prolongée, etc.
Les conséquences de la fatigue visuelle
La fatigue visuelle peut avoir une influence directe sur notre vie quotidienne. Maux de tête, baisse de concentration, analyse moins rapide des informations, provoquer une certaine frustration et agacement, etc.
La vision peut parfois devenir soudainement floue.
La fatigue visuelle est t-elle une fatalité ?
La réponse est non ! Des solutions existent afin de soulager nos yeux et de les garder en pleine forme tout au long de la journée. Il suffit d’adopter les bons gestes.
• Ne laissez pas trainer votre défaut visuel
L’hypermétropie, la myopie ou encore l’astigmatisme, peu importe le défaut visuel, il est fortement recommandé de suivre et surveiller votre acuité visuelle. Consulter un ophtalmologiste est donc important. L’acuité visuelle se mesure en 10e (ex : 8/10e). Si le chiffre est inférieur à 10/10e, cela signifie qu’il y’a un défaut visuel.
• Veillez à bien vous installer
À la maison ou au travail, pensez à régler vos écrans et à bien vous installer de manière à éviter les reflets qui jouent un rôle pour vos yeux, l’idéal étant de placer votre écran de façon perpendiculaire à la fenêtre. Si vous portez des verres progressifs il faudra également adapter la hauteur de votre écran. La hauteur de l’écran doit être AU MAXIMUM à hauteur des yeux pour maintenir un regard en plongée et non contre-plongée.
• Des exercices mais surtout le repos
Que vous portiez ou non déjà des lunettes de vue ou des lentilles, vos yeux ont besoin de repos pour rester performants. Une pause de 20 secondes toutes les 20 minutes en regardant au loin (au moins 5 mètres de distance si possible) est recommandée pour limiter la fatigue visuelle. Profiter de l’extérieur, des petites balades pour mieux regarder au loin.
N’hésitez pas à demander conseil à votre opticien.
Nous sommes tous exposés à la lumière bleue
La lumière bleue, principalement diffusée par le soleil, est également de plus en plus présente dans notre quotidien. En effet, la lumière bleue est également présente dans les LED (Light Emitting Diodes) de notre quotidien.
Ces LED sont omniprésentes dans nos écrans d’ordinateur, nos tablettes tactiles, nos smartphones et dans les ampoules LED largement utilisées dans l’éclairage intérieur.
En d’autres termes, la lumière bleue est partout : que ce soit dans la lumière naturelle du soleil ou dans la lumière artificielle des écrans ou des ampoules LED.
Comment se protéger de la lumière bleue ?
La lumière bleue étant partout, à l’extérieur comme à l’intérieur, naturelle ou artificielle, nous vous recommandons d’équiper vos lunettes d’un traitement anti-lumière bleue.